Bernard Moulin du concessionnaire du même nom à Gaurain (Tournai) et son fils Michael regardent l’avenir avec espoir. En quelques années, leur activité s’est considérablement développée et, entre-temps, ils sont devenus un partenaire important pour un certain nombre d’importateurs et de fabricants de machines agricoles de premier choix. En plus de la vente de machines, […]
Bernard Moulin du concessionnaire du même nom à Gaurain (Tournai) et son fils Michael regardent l’avenir avec espoir. En quelques années, leur activité s’est considérablement développée et, entre-temps, ils sont devenus un partenaire important pour un certain nombre d’importateurs et de fabricants de machines agricoles de premier choix. En plus de la vente de machines, Bernard mise depuis des années sur les nouvelles technologies. Il y a quelques années, il a par exemple été l’une des figures de proue dans le domaine du RTK, et il mise à présent sur de nouvelles technologies complémentaires. Nous avons rencontré Bernard et son fils Michael au début du mois de juillet.
En tant que fils d’agriculteur, Bernard a très vite su qu’il voulait rester dans le secteur. Comme il était fasciné par les machines dès son plus jeune âge, il a commencé à travailler pour l’importateur Van Den Abeele à Frasnes. Son travail consistait principalement à monter des cabines sur des ensileuses et des moissonneuses-batteuses. A peine un an plus tard, Van Den Abeele ferme ses portes et Bernard opte alors pour sa deuxième passion : les voitures. Il travaille pendant 7 ans dans un garage Alfa Romeo des environs. Après ses heures, il travaille toujours sur les machines agricoles, notamment avec les herse rotatives et les épandeurs de fumier de la marque Facofran. Au début des années 1990, il ne pouvait plus résister à la tentation et il décide de se lancer à temps-plein à son compte dans la vente et la réparation de tracteurs et de machines agricoles. En 1996, une société est ensuite fondée et à partir de là, le mouvement va s’accélérer. En 2000, les bâtiments de Fontaine Silo de Gaurain sont rachetés. Cet emplacement le long d’une grande route menant à Tournai, non loin d’une sucrerie et d’un acteur de premier plan dans le domaine de la transformation de pommes de terre de premier plan assure un passage continu de véhicules agricoles. En 2007, une deuxième filiale voit le jour à Soignies et en 2014 les nouveaux bâtiments sont inaugurés à côté du complexe existant à Gaurain. Cependant, le temps ne s’est pas arrêté et bientôt une troisième filiale viendra compléter les activités.
Lorsque nous arrivons à Gaurain tout semble paisible, même si l’atelier tourne à plein régime. Bernard poursuit : ‘Depuis le début, j’ai accordé beaucoup d’importance à une bonne organisation du travail. Lorsque tout le monde sait ce qu’on attend de lui et à qui se référer si quelque chose ne va pas, cela nous permet alors d’éviter de nombreuses situations de stress. Dans le secteur agricole, c’est particulièrement important, en particulier lors des pics saisonniers. Mon travail journalier consiste principalement à assister mes commerciaux et à gérer mon entreprise dans son ensemble. Si nécessaire, je donne un coup de main pour les dépannages plus difficiles et je sers également de temps à autre les clients au magasin. En outre, j’essaie de prendre le temps d’analyser le marché et de réfléchir à des solutions orientées vers l’avenir. A es débuts, mon fils Michael travaillait à temps plein dans l’atelier. Ces dernières années, il partage son temps entre l’atelier et la vente. Cette approche est vraiment appréciée par de nombreux clients. De plus, nous employons un commercial et un spécialiste RTK et agriculture de précision, de même que deux magasiniers, deux employés de bureau et cinq techniciens à temps plein.’
Bernard poursuit : ‘J’ai vendu mes premiers tracteurs alors que je travaillais encore pour Alfa Romeo. C’était déjà des tracteurs Case IH à l’époque. Il y avait en effet un potentiel important dans la région, notamment parce que les agents IH locaux étaient en fin de carrière et n’avaient pas de successeur. De cette façon, j’ai eu beaucoup de travail assez rapidement. Cela explique aussi pourquoi je suis retourné dans le secteur agricole, vu que ma véritable passion est la mécanisation agricole. En journée, j’étais occupé à l’atelier et le soir, je me rendais en clientèle pour vendre. Peu à peu, l’entreprise s’est développée et à l’heure actuelle, nous représentons les marques Case IH et Steyr pour la région de Tournai, de la frontière française à Courtrai et plus loin jusqu’à Ghislenghien. Outre Case IH, Merlo a complété l’offre assez rapidement et je dois dire que ces marques nous ont permis de grandir constamment grâce à leur approche active et la qualité de leurs produits. La gamme Joskin, ainsi que les bacs distributeurs Robert ou les pulvérisateurs Tecnoma, ont complété notre offre. Un peu plus tard, Krone a complété l’offre. Avec ces marques, nous sommes en mesure d’aider à peu près tous les agriculteurs et entrepreneurs avec des machines de qualité et le service associé.’
Michael, le fils de Bernard, travaille dans l’entreprise depuis 2006. Dès son plus jeune âge, il passait ses temps libres à l’atelier et il semblait donc logique qu’il vienne également travailler à l’atelier. Il poursuit : ‘Quand j’ai commencé, c’était aussi le début de la série 11 des modèles CVX. Dès le début, la transmission à variation continue a été notre cheval de bataille et j’ai eu la chance d’apprendre beaucoup sur ces transmissions en peu de temps. Les connaissances que j’ai accumulées à l’époque me sont toujours utiles tous les jours pour résoudre un problème technique ou pour conseiller les clients. C’était une super école. D’autre part, nous remarquons que le chiffre d’affaires de l’atelier et du magasin augmentent chaque année. Pour nous, c’est bien sûr une bonne nouvelle, car cela montre que nos clients restent fidèles, ce qui est bien sûr toujours agréable à voir. Cela prouve que nous intervenons de manière professionnelle et satisfaisante, ce qui a toujours été notre principale préoccupation. Je voudrais également souligner que la crise du coronavirus a eu peu d’impact sur nos activités. Nous avons continué à travailler, en tenant compte des mesures imposées. Notre équipe a été très professionnelle. Je suis heureux de pouvoir compter sur des ouvriers efficaces et dynamiques, ce n’est qu’avec l’aide de tout le monde que nous pouvons progresser!’
Dans la province du Hainaut, Bernard Moulin a été un pionnier en matière de gps et plus particulièrement des applications RTK. Bernard poursuit : ‘Nous avons vendu les premiers systèmes RTK en 2010. Ensuite, nous avons développé notre propre réseau RTK. En peu de temps, nous sommes devenus l’un des spécialistes dans ce domaine et cela ne nous a également permis de grandir. Jusqu’à présent, nous demeurons l’acteur le plus important dans ce domaine dans notre région et entretemps, nous nous concentrons également sur les nouvelles technologies. Nous employons un spécialiste dans le domaine depuis plusieurs années. Maintenant que de nombreux nouveaux tracteurs sont équipés de série d’un système de guidage, l’accent est mis sur la gestion des outils attelés. En outre, nous misons également sur les stations météorologiques connectées, les capteurs de sol, les capteurs de mesure de la biomasse, etc… en bref, beaucoup de systèmes et de solutions qui permettent de mieux connaître le sol, l’influence d’un certain nombre de paramètres et ensuite être en mesure d’épandre de l’engrais avec plus de précision ou de cartographier un rendement. L’année dernière, nous avons effectué une batterie de tests pendant une période d’une année dans le cadre de Potato Europe, et les résultats étaient prometteurs. D’autre part, nous remarquons également que beaucoup de clients optent pour un écran compliqué et un équipement complet lors de l’achat d’un nouveau tracteur… mais qu’ils n’utilisent ensuite pas ces technologies ou de manière erronée, car ces technologies ne leur servent que quelques fois par an. Il reste pas mal de choses à faire à ce niveau.’
Lorsque nous demandons à Bernard et Michael comment ils voient l’avenir, ils soulignent immédiatement que la meilleure garantie pour leur avenir sont les marques premium et fiables qu’ils distribuent déjà. Bernard: ‘A cet égard, nous sommes certains d’avoir fait le bon choix. En outre, il est très important de choisir les bonnes technologies et de suivre de près les évolutions. Il est très important que nos collaborateurs suivent régulièrement des formations afin qu’ils puissent à leur tour aider les clients efficacement. Notre clientèle est très diversifiée, avec des entrepreneurs et des éleveurs ou de petites fermes mixtes, mais aussi de plus grands producteurs de pommes de terre par exemple.’ Michael poursuit : ‘Le nombre d’agriculteurs est en baisse et nous devons en tenir compte. Pour assurer un bon suivi, il est important de limiter le nombre de marques. En outre, je remarque que nous devons penser de plus en plus comme des ‘agriculteurs’ parce que les clients s’attendent également à ce que nous puissions régler toutes leurs machines efficacement.’ Bernard : ‘A l’avenir, les concessionnaires devront peut-être se spécialiser encore plus dans certaines machines, comme c’est déjà le cas pour certaines machine de récolte. En effet, un service après-vente efficace n’est possible qu’avec une connaissance suffisante du produit et la vente d’un nombre suffisant de machines. Dans un proche avenir, nous allons également ouvrir une troisième filiale dans le secteur Namur-Charleroi. Case IH et Steyr étaient demandeurs depuis un certain temps et pour nous, il était important de pouvoir travailler plus près des clients existants, en particulier en termes de service. De cette façon, nous nous appuyons sur l’expérience acquise et voulons poursuivre le déploiement de la qualité de notre service pour les clients de ce nouveau secteur pour nous.’