A travers cette rubrique, nous rencontrons chaque fois quelqu’un d’actif dans le secteur (vendeur, technicien, magasinier, chauffeur, consultant…) qui nous donne un peu plus d’explications sur son boulot, ses motivations et la façon dont il voit les choses. Pour ce numéro, nous avons rencontré Aurélien Cattin, qui est ‘technicien SAV’ pour le constructeur Horsch en […]
A travers cette rubrique, nous rencontrons chaque fois quelqu’un d’actif dans le secteur (vendeur, technicien, magasinier, chauffeur, consultant…) qui nous donne un peu plus d’explications sur son boulot, ses motivations et la façon dont il voit les choses. Pour ce numéro, nous avons rencontré Aurélien Cattin, qui est ‘technicien SAV’ pour le constructeur Horsch en France et en Belgique.
Aurélien Cattin: ‘En tant que technicien pour le service après-vente, mon rôle consiste à accompagner les concessionnaires Horsch pour l’aspect pratique du service après-vente, de même que pour les dépannages. Mon boulot englobe également une partie administrative et de suivi par ordinateur, comme pour l’encodage des demandes de garantie, par exemple. Par ailleurs, ma présenc est également requise pour les salons, les portes ouvertes chez les concessionnaires ou encore les démonstrations. Je m’occupe de la Belgique et de la partie littoral nord en France. Dans ce secteur, je suis responsable après-vente pour l’entièreté de la gamme Horsch, donc tant les machines de travail du sol que les semoirs ou encore les pulvérisateurs.’
Aurélien: ‘Depuis tout petit, je suis passionné par le monde agricole. Enfant, je rêvais déjà de devenir agriculteur et je me voyais passer mes journées dans les champs. Comme mes parents ne sont pas issus du secteur, il est quasi impossible de reprendre une exploitation. Je me suis donc tourné vers la mécanisation agricole, qui me passionne tout autant. Avant de travailler pour Horsch, j’ai travaillé pour un constructeur français de pulvérisateurs, également en tant que technicien pour le service après-vente.’
Aurélien: ‘Il n’y a jamais de routine. Comme je m’occupe de toute la gamme, je peux mettre un semoir en route et puis dépanner un pulvérisateur ensuite. J’aime le contact avec les clients et être dehors plutôt que de passer mes journées dans un bureau. En saison, le téléphone sonne aussi le samedi et le dimanche en cas de besoin, et il n’est pas toujours possible de planifier grand-chose, mais cela me plait. Il faut avoir la bonne mentalité au départ et être dévoué pour sa marque, mais en ce qui me concerne c’est une évidence. Passer chez les clients pour leur expliquer une nouvelle machine ou les dépanner en cas de besoin me procure une grande satisfaction. C’est une sorte d’enrichissement personnel.’
Aurélien: ‘Par définition, il n’est pas possible de prévoir l’imprévu et il faut donc accepter qu’on ne maitrise pas son planning. D’autre part, on est soumis aux aléas climatiques, et il est bien entendu moins agréable de travailler dehors quand il pleut. De même, les traits de caractère de certains agriculteurs sont parfois à prendre avec des pincettes. Je ne suis pas fan de l’administratif, mais cela fait partie d’un tout. Horsch met cependant de nombreux outils informatiques à disposition, ce qui nous permet de gagner un temps précieux, et donc d’être plus facilement à la disposition de nos clients et concessionnaires.’
Aurélien: ‘Honnêtement dit, je n’en ai aucune idée. Cela a toujours été une évidence pour moi de travailler dans le secteur agricole, et j’ai beaucoup de mal à m’imaginer ailleurs.’
Aurélien: ‘Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, mon plus grand rêve serait de devenir agriculteur. Les animaux ne m’intéressent pas trop, mais je me verrais bien aux commandes d’une exploitation de grandes cultures avec, par exemple, une spécialisation dans la pomme de terre. Peut-être qu’un jour mon rêve se réalisera, mais en attendant, je me consacre pleinement à mon boulot.’
Aurélien: ‘Il faut d’abord bénéficier de bonnes bases à l’école. Ensuite, les stages en entreprise sont à mes yeux une étape incontournable. De même, la connaissance de l’anglais est très importante, certainement quand il s’agit de travailler pour un constructeur de machines agricoles. Il est en effet très important de pouvoir se faire comprendre. Ensuite, je suis d’avis qu’il faut être polyvalent et libre. Il ne faut pas avoir peur de bouger pour se faire ses premières armes et apprendre. Enfin, il est important de continuer à se former en permanence, car le secteur de la mécanisation agricole évolue très vite. En ce qui me concerne, je suis chaque année des formations sur les nouveaux matériels chez Horsch en Allemagne. Ensuite, je donne cours aux techniciens des concessions, afin de les former à leur tour, ce qui permet d’assurer ensemble un service après-vente de qualité pour tous nos clients. N’oublions pas que la première machine est toujours vendue par un commercial, tandis que la seconde dépend souvent de la qualité du service offert.’