L’exploitation de grandes cultures de Bernard Stenuit et de son fils François-Xavier se concentre depuis des années sur la pomme de terre, en plus du blé, de la betterave sucrière, de la chicorée, du maïs et du lin. La ferme familiale est située à Arquennes, mais il y a environ deux ans, ils ont eu […]
L’exploitation de grandes cultures de Bernard Stenuit et de son fils François-Xavier se concentre depuis des années sur la pomme de terre, en plus du blé, de la betterave sucrière, de la chicorée, du maïs et du lin. La ferme familiale est située à Arquennes, mais il y a environ deux ans, ils ont eu l’opportunité de reprendre une deuxième exploitation à Grez-Doiceau, dans le Brabant wallon, à environ 40 km de de leur ferme. Pour gérer les deux exploitations efficacement, une bonne planification est nécessaire. Nous avons rencontré François-Xavier à la mi-mai, alors que les dernières pommes de terre venaient d’être plantées.
En ce qui concerne l’organisation du travail à la ferme, les pommes de terre se taillent la part du lion, tant en termes de temps que de stress. François-Xavier poursuit: ‘En plus de nos propres terres, nous louons également des terres en bail saisonnier pour la culture de la pomme de terre. Mon père a commencé cette culture en 2000 et les pommes de terre ont vraiment permis de donner un nouvel élan à notre exploitation. Afin de pouvoir travailler le plus efficacement possible, il nous arrive à certaines périodes de rush de devoir planter et récolter 24 heures sur 24. Une bonne planification est alors nécessaire, mais cela nous permet de travailler dans des conditions optimales. Heureusement, je peux suivre de près le processus de stockage sur mon smartphone. C’est très important lorsque nous travaillons sur les terres, d’autant plus que cela me permet de suivre le stockage sur les deux sites à distance. Au fil des ans, nous misons de plus en plus sur les techniques de non-labour. Je remarque que cela nous permet de profiter d’une meilleure structure du sol et que nous pouvons également garder suffisamment d’humidité dans le sol au printemps, ce qui est certainement un atout important cette année.’
Sur le site de Grez-Doiceau, les pommes de terre sont stockées dans des palloxes placés dans un frigo. François-Xavier poursuit: ‘Lors du stockage, les pommes de terre sont placées directement dans des palloxes sui sont empilés les uns sur les autres dans le frigo. Cela nous permet de conserver des pommes de terre de qualité jusqu’à tard dans la saison. Les taches de pression sont évitées autant que possible et si un palloxe présente des problèmes au stockage, nous pouvons rapidement et facilement le retirer de l’espace frigo. Nous misons principalement sur une livraison très tardive.’ A la mi-mai, nos agriculteurs n’avaient en effet pas encore livré de pommes de terre de la récolte de 2021. ‘A Seneffe, les pommes de terre sont stockées en vrac. Nous travaillons généralement avec les mêmes acheteurs, et de cette façon, nous avons construit une relation de confiance.’
‘Comme toutes les pommes de terre sont stockées en palloxes ici à Grez-Doiceau, nous avons récemment investi dans deux chariots élévateurs Manitou. Ce sont des machines simples et fiables. C’est certainement un atout lors de la récolte. Nous arrachons généralement 24 heures sur 24 et la ligne de stockage fonctionne également en continu. Dans ces conditions, il est important que tout le monde puisse conduire ces machines. Les chariots élévateurs fonctionnent presque exclusivement pendant la saison de récolte et de déstockage, mais nous ne pouvons pas nous en passer.’
La famille Stenuit fait confiance aux chariots télescopiques Manitou depuis des années. François-Xavier: ‘Mon père a acheté son premier Manitou en 1999. Ce MLT 633 nous a donné satisfaction et c’est ainsi que nous avons continué à faire confiance à la marque. Le bon service après-vente de Gevagri, le concessionnaire local, n’y est pas étranger. Ensuite, nous avons eu un 741, un 841, et à l’heure actuelle, nous roulons avec le deuxième et le troisième 841, tandis que nous avons aussi un ancien 523 qui est utilisé comme machine de réserve ou pour des travaux plus petits. Ils travaillent en moyenne entre 300 et 400 heures par an et sont principalement utilisés pour ravitailler les planteuses de pommes de terre au printemps et pour vider les hangars de la ferme familiale à Arquennes. Je suis particulièrement impressionné par l’ergonomie du joystick, la vitesse de réponse pour les commandes et la force de cavage. En ce qui concerne le confort de travail, je suis particulièrement satisfait de l’accès Easystep à la cabine et de la meilleure insonorisation en cabine par rapport aux modèles précédents. Lorsque nous avons besoin de nos télescopiques, ils fonctionnent jour et nuit et c’est un vrai plus. Le confort de conduite sur la route est également très bon et dans notre cas, c’est particulièrement important compte tenu de la distance entre les deux exploitations. Dans le passé, nos télescopiques étaient équipés de pneus à profil agricole, mais depuis plusieurs années, nous n’utilisons que des pneus à profil semi-industriel. Ceux-ci ont une durée de vie beaucoup plus importante et les télescopiques ne circulent pas souvent sur les terres, de sorte qu’un tel profil est mieux adapté. Enfin, nous avons également fait monter un système de graissage automatique afin de réduire au minimum les travaux de maintenance. Ces machines sont amorties en sept ans ce qui nous permet de continuer à évoluer dans le temps, tandis que nous profitons également d’une valeur de vente résiduelle intéressante.’
Bernard et François-Xavier Stenuit effectuent eux-mêmes la majeure partie du travail sur les terres, avec l’aide de deux collaborateurs permanents. Pendant les saisons de plantation et de récolte, quelques indépendants viennent aider si nécessaire. François- Xavier: ‘Seuls l’arrachage des betteraves et des chicorées sont confiés à un entrepreneur, pour toutes les autres activités nous disposons des machines nécessaires. A l’avenir, nous aimerions développer encore davantage notre exploitation, mais dans notre région, l’accès à des terres supplémentaires pose souvent problème. D’autre part, je pense que nous devons continuer à miser sur un stockage des pommes de terre jusqu’en juin-juillet, afin de pouvoir amortir de manière optimale nos bâtiments, mais aussi de profiter de moins de stress en ce qui concerne la vente. Le stockage dans des frigos est une bonne solution à ce niveau, mais comme de plus en plus de produits anti-germes sont interdits, il est également nécessaire d’évaluer correctement les risques.’