Dans cette rubrique, nous partons à chaque fois à la rencontre de quelqu’un du secteur agricole qui explique un peu plus son travail, ses antécédents et ses motivations. Mais aussi ses désirs. Cette fois, nous avons rencontré Julien Menu, qui travaille chez Keymolen Agri, à Rebecq. Nom: Julien Menu Domicile: Thieusies Age: 33 ans Employeur: […]
Dans cette rubrique, nous partons à chaque fois à la rencontre de quelqu’un du secteur agricole qui explique un peu plus son travail, ses antécédents et ses motivations. Mais aussi ses désirs. Cette fois, nous avons rencontré Julien Menu, qui travaille chez Keymolen Agri, à Rebecq.
Nom: Julien Menu
Domicile: Thieusies
Age: 33 ans
Employeur: Keymolen Agri
En service: depuis septembre 2009
Etudes: BTS en génie des équipements agricoles et licence en agro-équipement (Bapaume, France)
Julien Menu: ‘Mon boulot est en fait très polyvalent et varié. Je m’occupe en partie de la vente de matériel neuf en interne, de même que de la vente des occasions et reprises. J’accueille donc souvent les clients qui viennent voir une machine et je réponds à leurs demandes. Par ailleurs, je m’occupe également des livraisons en camion pour les télescopiques par exemple, ainsi que de la mise en route d’une multitude de matériels, qu’il s’agisse de tracteurs, de télescopiques ou encore de matériel pour le travail du sol. En cas de besoin, je donne un coup de main à l’atelier pour le montage de nouvelles machines. C’est chouette et cela me permet de mieux connaître ces machines. La gestion de notre site internet, et des occasions en particulier, m’incombe également. Enfin, je m’occupe également des remises de prix pour les communes, une activité qui me prend pas mal de temps.’
Julien: ‘Je suis petit-fils et filleul d’agriculteur, j’ai grandi à la ferme et j’ai attrapé le virus du monde agricole là-bas. Depuis tout petit, je voulais travailler dans le secteur agricole et j’ai donc choisi le milieu par passion. J’ai par ailleurs toujours eu davantage d’affinités avec le machinisme et il m’a semblé donc évident de travailler dans une concession.’
Julien: ‘Sans aucun doute, l’aspect le plus chouette est la satisfaction du client lorsqu’on lui livre la machine qu’il a choisie et configurée et qu’elle lui convient. De même, je tire beaucoup de satisfaction de la mise en route de machines, comme une charrue par exemple. Lorsqu’on la règle au champ et qu’on voit que le travail est parfait, on se dit qu’on fait quand même un chouette boulot. De manière générale, j’apprécie beaucoup le contact avec les clients. Au sein du secteur agricole, on pratique tous le même métier, mais avec des principes de travail souvent différents, et en ce qui me concerne, c’est un véritable enrichissement personnel.’
Julien: ‘Il n’y a pas vraiment d’aspect moins chouette, mais si je devais en trouver un, ce serait sans doute les dossiers et remises de prix pour les communes. On peut tout faire comme il faut et dans les moindres détails, et ce n’est toujours pas un gage de réussite. Parfois, c’est franchement décevant de voir qu’on perd un marché uniquement pour un prix ou un accessoire qui ne sera d’aucune utilité à la commune. D’autre part, lorsqu’on travaille dans l’agricole, on sait qu’il faut tenir compte des pics saisonniers, mais en ce qui me concerne, ce n’est vraiment pas un souci.’
Julien: ‘Honnêtement dit, je me vois mal évoluer dans un autre secteur, et je crois que j’aurais du mal à y trouver ma place. Jusqu’à présent, je n’ai jamais envisagé la possibilité de changer de secteur, car je suis trop attaché à l’agricole.’
Julien: ‘Mon plus grand rêve serait de pouvoir être agriculteur ou de gérer une exploitation agricole et de pouvoir en vivre. Au fil des ans, les rêves s’éclaircissent, donc je me dis que vivre sa passion au quotidien est un grand privilège ! Tout le monde ne peut pas se vanter de cela !’
Julien: ‘Il faut tout d’abord aimer ce que l’on fait. Cela a été la base de mon choix pour le secteur agricole. Ensuite, il faut avoir l’esprit ouvert, oser se remettre en question, suivre l’évolution et se former. Je pense aussi qu’il ne faut pas viser trop haut au départ. J’ai débuté comme magasinier, et cela m’a permis de disposer de bonnes bases pour évoluer. En ce qui concerne le contact avec les clients, il est par ailleurs important de pouvoir instaurer la confiance et de la développer ensuite. En toute logique, savoir de quoi on parle est un grand atout. J’ai par ailleurs eu la chance d’étudier en France, d’y suivre un enseignement de qualité et d’être confronté à d’autres mentalités, ce qui m’a permis d’évoluer. Enfin, j’ai aussi suivi des stages à l’étranger pendant ma formation, ce qui était un grand atout.’