Le 6 juillet 2023, Fedagrim et Vemis, en collaboration avec le VLM, ont organisé un commentaire sur les formulaires récemment introduits pour la soumission des systèmes de réduction des émissions. Une procédure accélérée et un système de hangar pilote issus de l’accord Pas se sont révélés jusqu’à présent être une voie de garage sans issue. […]
Le 6 juillet 2023, Fedagrim et Vemis, en collaboration avec le VLM, ont organisé un commentaire sur les formulaires récemment introduits pour la soumission des systèmes de réduction des émissions. Une procédure accélérée et un système de hangar pilote issus de l’accord Pas se sont révélés jusqu’à présent être une voie de garage sans issue. Fedagrim adresse donc la lettre suivante au ministre de l’Environnement Demir et au ministre de l’Agriculture Brouns.
Monsieur le Ministre,
Le 6 juillet 2023, Fedagrim et Vemis ont organisé, en collaboration avec le VLM, une explication des formulaires récemment introduits pour l’introduction des systèmes de réduction des émissions. Quelque 65 demandeurs ont participé à la séance d’explication. Au cours de cette session, l’équipe administrative a fourni des informations détaillées sur le processus de demande remanié, dans le but d’adopter une approche plus efficace et rationalisée. Plusieurs changements clés ont été mis en œuvre pour améliorer le processus de candidature.
L’un des nouveaux éléments les plus importants de la procédure est la possibilité de vérification préalable d’un plan de mesure. Cela permet aux demandeurs de soumettre leurs plans de mesure et de recevoir un retour d’information avant de commencer les mesures. Cette étape devrait permettre d’éviter les mesures inutiles, d’aider le demandeur à évaluer les méthodes de mesure et de contribuer à la mise en œuvre efficace des systèmes de réduction des émissions.
En outre, la procédure révisée exige que les demandes soient soumises par sous-catégorie d’animaux. Cet aspect souligne l’importance d’informations spécifiques et détaillées sur les techniques de réduction des émissions appliquées dans les différentes catégories. Cette exigence permet à l’équipe administrative et à la WeComV de se faire une meilleure idée de la manière dont les systèmes fonctionnent dans chaque sous-catégorie spécifique.
Un autre changement notable est que les nouvelles techniques doivent toujours être enregistrées au nom d’un fabricant. Cette approche garantit la transparence et la traçabilité des technologies mises en œuvre. En enregistrant les coordonnées du fabricant, les autres fabricants ne peuvent pas simplement adopter les systèmes présentés.
Néanmoins, l’intérêt des participants a montré un enthousiasme mitigé à l’issue de la session. L’incertitude concernant les méthodes de mesure, la complexité de la procédure de demande et le manque d’incitations pour les producteurs de technologies d’étable à effectuer de la recherche et du développement ou des mesures encouragent une attitude attentiste.
De même, Jeroen Decock de Cobefa a déclaré : « J’ai une technique en application avec des mesures à partir de 2022, je suis curieux de savoir comment elles seront évaluées avant d’investir des ressources ou du temps supplémentaires ».
Les grands absents de la procédure accélérée et du programme d’essai en grange
Bien que la nouvelle procédure apporte des améliorations significatives, il est important de noter que deux éléments manquent dans les procédures. Tout d’abord, la « procédure accélérée » mentionnée dans l’accord PAS, qui devrait être élaborée par l’équipe administrative et WecomV, n’existe toujours pas. Après huit mois d’attente de nouveaux formulaires de demande, aucune mesure n’a encore été prise à cet égard. La voie rapide mentionnée dans l’accord PAS reste pour l’instant une voie de garage sans issue.
Deuxièmement, il n’y a toujours pas de perspective de mise en place d’un système de hangars pilotes dans le cadre de la nouvelle réglementation. La nouvelle procédure se concentre sur l’évaluation de l’efficacité des systèmes sur la base d’informations détaillées et de la collecte de données. En l’absence d’une réglementation sur les centres d’essai, les nouveaux systèmes en Flandre ne pourront jamais être autorisés.
Avec l’introduction de cette nouvelle procédure, Fedagrim vise à optimiser la mise en œuvre des systèmes de réduction des émissions et à fournir une approche efficace pour réduire les dépôts d’azote. Le calendrier prédéterminé dans l’accord n’est pas réalisable dans la pratique. Nous demandons donc un délai réaliste pour la mise en œuvre de l’accord PAS.
Pour plus d’informations et de détails spécifiques, les parties intéressées peuvent contacter Hans Verstreken à l’adresse h.verstreken@fedagrim.be ou au 0475/ 98 98 76.